A. E. Van Vogt - La maison éternelle

La maison éternelle



A.E. Van Vogt

Quatrième de couverture : La Grande Maison donne l’immortalité aux membres de la secte qui en connaissent le secret, mais elle risque d’être détruite par une guerre atomique entre Lorillia et les Etats-Unis. Mistra Linett, une immortelle, aidée de l’avocat Stephens Allison, parvient à conjurer la menace.
Un danger plus grave survient alors : l’imminente disparition de toute la secte. Or, pour des raisons impérieuses et... millénaires, il faut qu’elle se perpétue.

Stephens parvient à démasquer l’auteur de ce complot et du même coup retrouve la mémoire de lui-même...
Qui est Stephens Allison?

Un livre que j'ai pris plaisir à lire mais qui m'as pas mal déçu. Construit comme un polar, les références à des anciens cultes d'amérique du nord ( les mayas, les toltèques etc) rapelle quelque peu l'ambiance tribale de lovecraft. Quand au contenu, il n'a rien de commun; Si la première scène de mise en contact entre le héro et la secte pourrait être une version soft des rites voués à cthulhu, le reste prend des airs bien moins sombres, et on se demande presque en quoi cette violence prend place dans l'affaire. La science fiction intervient quand les immortels se révèlent et avec eu, leurs vaisseaux spaciaux. La part de science fiction garde cependant un rôle mineur dans l'affaire.
L'ouvrage a de nombreux points qui demeurent sombre, voire des incohérences. Pire que cela, la fin fait totalement l'impasse de l'explication. Si l'intrigue est résolue, on devine à peine le déroulement de la scène finale dans laquelle le personnage principal risque sa vie...
Cependant, mis à part ces déails, l'histoire est bien menée, prenante (bien qu'elle semble fade à la suite d'un Ubik, comme si le livre avait finalement régressé lui aussi.). On suit la logique de l'avocat-détective sans problème et il nous rend curieux quand il a une longueur d'avance sur nous, impatients de savoir ce qu'il a compris qu'il nous cache, au lecteur, comme aux autres protagonistes.
Une petite remarque encore, mais je suppose qu'on ne peut pas plus s'en plaindre que du racisme chez Lovecraft : l'incessante mysoginie naturaliste. Ce n'est pas en soi génant pour la lecture, mais quelle image réductrice tout de même.

En conclusion, un livre qui peut faire l'affaire quand pour passer le temps, si on n'a rien de mieux sous la main. Rien de bien extraordinaire.




Aucun commentaire: